Zoom métier : agent d’exploitation au service affrètement

Fort d’une solide formation orientée vers les métiers liés à la multimodalité et à l’optimisation de la gestion des flux logistiques ainsi qu’une détermination pour développer ses compétences de terrain, Alexis nous décrit son parcours et son métier d’agent d’exploitation au service affrètement chez Mintegui Logistique.

Formation initiale et intégration professionnelle chez Mintegui Logistique

Quel cursus scolaire avez-vous suivi ?

Après un Baccalauréat STMG (Management et Gestion) option Marketing au Lycée Largenté de Bayonne, j’ai poursuivi avec un BTS Commerce International, puis une licence professionnelle Management des Processus Logistiques et transports Multimodaux, à l’IUT de Reims. Plutôt que l’alternance, j’ai fait le choix d’apprendre un maximum de notions théoriques et de tirer profit de mes stages en entrepôt, à l’étranger, en mission de prospection…pour mettre en pratique mes acquis.

Quand avez-vous intégré le Groupe Mendy ?

J’ai intégré le groupe Mendy en tant que stagiaire au sein des Transports Ibaremborde à Hendaye de février à juin 2022. Cette toute première immersion au sein du monde du transport m’a conforté dans ma volonté de travailler dans ce domaine. En juillet 2022, j’ai intégré Mintegui Logistique à Mouguerre en tant qu’agent d’exploitation en CDI. Mon arrivée dans cette entreprise a stimulé mon envie de développer mes compétences et donc d’acquérir une réelle expertise dans mon domaine, afin de proposer un service de qualité.

Le métier d’agent d’exploitation

Expliquez-nous votre métier et à quoi ressemble votre quotidien ?

Je me positionne comme intermédiaire entre un fournisseur et son client, en trouvant la solution de transport la plus optimale, dans les meilleurs délais et dans les meilleures conditions. J’assure le respect des délais, des impératifs liés à la nature des différentes marchandises, des spécificités liées aux chargements… Je suis l’interlocuteur privilégié des acteurs du transport (fournisseur, transporteur qui effectue le transport et client final).

Quel est votre environnement de travail ?

Je travaille au sein d’un bureau, que je partage avec la responsable logistique, le responsable d’exploitation ainsi que le responsable de site. Le bureau permet une proximité et un échange d’informations rapides. Mes principaux outils sont mon ordinateur et mon téléphone. C’est avec ces outils que je maintiens le lien avec les fournisseurs, les transporteurs et les clients finaux. L’informatique me permet d’avoir toujours un œil attentif sur le statut de mes livraisons en cours, et celles à venir. Je travaille des bourses de fret en ligne, elles reprennent le principe d’une bourse monétaire, à la différence qu’elles mettent en relation des sociétés de transport.

Est-ce indispensable de parler plusieurs langues étrangères ?

Positionnés à la frontière espagnole, la pratique de l’espagnol est un plus. On peut également être amené à travailler avec des transporteurs étrangers, l’anglais est également un plus. En règle générale, parler ne serait-ce qu’un minimum une ou plusieurs langues permet de ne pas être bloqué par la barrière de la langue lors de ces différents échanges.

Quelles sont les qualités essentielles pour exercer ce métier ?

C’est un métier que je continue de découvrir chaque jour, du fait de mon entrée assez récente. C’est un métier qui demande du sang froid, de la rigueur et de la précision. Il faut également être ordonné, notamment lorsque les clients pour lesquels nous travaillons se multiplient. Il faut savoir gérer les demandes des uns et des autres et savoir garder son calme tout en restant proactif, lorsque des litiges ou autres impondérables surviennent. Des qualités commerciales et de négociation sont également un plus, puisque ce secteur reste avant toute chose un marché sur lequel nous offrons un service. Bien sûr, ces qualités se travaillent et se développent avec l’expérience.

Quels sont les avantages et les inconvénients du métier ?

C’est un métier qui ne laisse pas de place à la routine. Chaque journée est différente, chaque situation est différente. Le secteur du transport est également un secteur fédérateur, qui laisse place à de nombreuses rencontres (fournisseurs, transporteurs, chauffeurs, clients…). Ce qui me plaît le plus, c’est de trouver des solutions à chaque besoin, à chaque problème. En revanche, c’est un métier qui peut être anxiogène. Cela est propre au secteur du transport en général. Ce métier implique que nous nous positionnions comme intermédiaire entre plusieurs acteurs. Nous devons répondre aux attentes et exigences de chacun, avec les moyens dont nous disposons. Il faut agir vite et trouver les solutions les plus optimales.

Quelles sont les perspectives de carrière d’un agent d’exploitation ?

L’agent d’exploitation peut évoluer en tant que responsable d’exploitation. À terme, l’exploitant peut prétendre à des postes de responsable de site/d’agence. Selon ses perspectives d’évolutions et ses propres envies, l’exploitant peut s’orienter vers des postes de commercial transport, agent de transit, déclarant en douane…

Auriez-vous des conseils à donner à d’autres jeunes comme vous qui voudraient s’engager dans la même voie que vous ?

Le secteur du transport est un secteur qui regorge de métiers différents. Les perspectives d’évolution sont nombreuses, et les missions le sont également : manutention, administratif, commerce, gestion, management… Ces métiers sont très spécifiques, l’expérience prime sur la théorie (même si celle-ci n’est pas à négliger). Je conseille alors de privilégier les immersions au sein des sociétés de transport par le biais de stages ou via une alternance mais également de se spécialiser avec un parcours professionnalisant (licence professionnelle), qui permet d'acquérir rapidement des automatismes et méthodes de travail. Ces formations permettent également de manipuler des progiciels de gestion (TMS), outils essentiels dans le domaine du transport.

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